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Patrimoine

Eglise Abbatiale

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Chemin de Randonnée

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Etang de Claire Fontaine
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Zone ZNIEFF de l’étang de Claire Fontaine

ZNIEFF est le sigle qui désigne en France une zone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique. La désignation d’une ZNIEFF repose surtout sur la présence d’espèces ou d’associations d’espèces à fort intérêt patrimonial. La présence d’au moins une population d’une espèce déterminante permet de définir une ZNIEFF. (source Wikipédia)

 

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Le Site de la Faigne

PlanChateauFaigne

 

La Faigne est un ancien château féodal dont il ne reste que l'emplacement de la "motte féodale" primitive sur laquelle fut plus tard érigé un donjon, une partie des douves et une chapelle où l'on vénère depuis des siècles Notre-Dame de La Faigne.

 

ChapelleFaigne

La chapelle Notre-Dame de la Faigne (Collection privée)

 

Le site se trouve sur l’actuelle commune de Pontvallain, chef-lieu de canton du Sud de la Sarthe, au bord de la route qui mène à Ecommoy, à environ 2 km 600 du bourg. Situé au milieu de prés et de bois arrosés par la petite rivière l’Aune et son affluent le Bruant, son aspect a probablement peu changé depuis les origines. La bruyère mêle, en automne, ses tons rougeâtres aux verts sombres des pinières, aux taches blanches formées par les groupes de bouleaux, au flamboiement des chênes qui étalent ça et là leur ramure et au vert tendre des prairies toujours humides, donnant à ces lieux un charme bucolique bien particulier.

 

L’origine du nom Faigne, attesté par les plus anciens écrits, a été inutilement compliquée. Julien Pesche l’avait fait dériver du hêtre (Fagus sylvatica) et cette option, douteuse, a été largement suivie aux XIXème et XXème siècles bien que cet arbre n’y soit pas présent (1). Par contre, les noms Fagne, FangèreFeigne, qu’on trouve déjà en vieux Français et qui désignent un endroit marécageux, fangeux, convenaient tout à fait à ces landes sablonneuses et humides, quelquefois tourbeuses, et aux clairières devenues pâtures où le déboisement avait créé des mouillères.

 

Au Moyen-âge, cet aspect presque sauvage était sans doute renforcé par l’absence de chemins bien tracés ainsi que par l’existence des étangs d’Oliveau, de La Ferrière, de Malabry et de l’Etang Neuf dont les joncs enserraient de petites îles plantées de bouleaux. 

 

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La forêt de Faigne avait donné son nom à une ancienne terre seigneuriale qui fut érigée en châtellenie en 1452 et qui fut autrefois importante, tant par l’étendue de son domaine que par la haute naissance et le renom de seschâtelains. Elle relevait « à foi et hommage lige » de la baronnie de Château-du-Loir et lui devait deux mois de garde et un homme d’armes « suffisamment armé et appareillé en armes etchevaux ». « Elle avaithaute, moyenne et basse justice sur tous ses vassaux, arrières-vassaux et sujets ; et pour l’administration d’icelle, un bailly, avec son lieutenant, procureur-fiscal, greffier, avocats plaidans, procureurs, sceaux, notaires et tabellions…sergens, geoliers, prisons… »(2). Elle jouissait de droits nombreux tels que droit de halles avec prétoire, de foires, de marché, de four à ban à Pontvallain, droit de garde sur l’Aune, droit de péage au passage de cette rivière, droit de prévôté sur Pontvallain, Oizé, Foulletourte, Mansigné et autres lieux ; droits de mesures à vin, de levage, de garennes à lapins, de chasse à « toutes bêtes rouges, rousses et noires tant sur ladite châtellennie que sur les bois et buissons des Guillardières et de Grosbois »(3) qui étaient des biens ecclésiastiques ; droit d’usage, de chasse , de bois sec et mort dans les forêts de Douvres et de Bersay, pour son château, ses dépendances et son four de Pontvallain…

 

Samouvance comprenait la plus grande partie de Pontvallain, soit directement soit par l’intermédiaire de divers petits fiefs et s’étendait en outre sur les paroisses d’ Oizé, de Foulletourte, Mansigné, Mayet, Marigné, Ecommoy, Coulongé, Sarcé, Requeil, Château-l’Hermitage, Parigné-l’Evêque et surtout Verneil-le-Chétif. Ses vassaux étaient chargés de nombreuses redevances en argent, en grains, marrons, œufs, poules, chapons et de diverses corvées. Le curé de Pontvallain était tenu, pour le don d’une métairie fait à la cure, de dire une messe tous les mercredis à la chapelle de La Faigne, de prier pour le seigneur donateur et ses prédécesseurs mais aussi d’assurer les réparations nécessaires à ladite chapelle. Il devait y faire quatre processions par année, y célébrer l’office des ténèbres les mercredi, jeudi et vendredi de la semaine sainte, le curé de Marigné fournissant quant à lui le luminaire nécessaire à cet office.

 

Etabli dans la forêt du même nom et dans un lieu, nous l’avons dit, très marécageux, le château de La Faigne fut à l’époque féodale une forteresse très importante. Des fossés profonds, formés ou alimentés par plusieurs ruisseaux se jetant dans la Lone, aujourd’hui l’Aune, l’entouraient complètement et lui formaient une défense naturelle efficace. Des écrits anciens rapportent que sur cet emplacement, une troupe importante pouvait camper et manœuvrer tout à son aise. Le donjon, édifié à l’extrémité Sud-ouest, était défendu par trois rangs de douves derrière lesquelles se trouvaient, à l’Ouest, des marécages et un étang (Voir le Plan de M.E. Gaulupeau). De son sommet, on dominait toute la contrée et, dans le lointain, on apercevait distinctement les clochers de Pontvallain, Mayet, Ecommoy, Saint Biez-en-Belin, Saint Ouen-en-Belin et Château l’Hermitage, de même que le château de la Roche-de-Vaux à Requeil.

 

Aujourd’hui, la nature a repris ses droits et, de ce fier château ayant traversé les siècles, il ne reste plus rien à part de vastes communs convertis en ferme puis, de nos jours, en résidence d’agrément , la plupart des douves, et la chapelle. Il y a encore quelques décennies, il restait une faible partie du château, appelée improprement “ la Grange ”, habitée encore au début du XVIIIème siècle par ses propriétaires et séparée du donjon par deux douves larges chacune d’une dizaine de mètres qui ont été comblées. Ces vestiges ont été définitivement démantelés pour en récupérer la pierre dans les années 1930.

 

 

(1)  Le même auteur, dans la même page, reconnaît pourtant que les hêtres « ne peuvent s’y élever plus haut que la bruyère » !  rien n’indique qu’il soit sorti de son bureau de la Préfecture pour les voir ! Julien Pesche, Dictionnaire topographique, historique et statistique de la Sarthe, 1829, T. II, p.274.Fortuné Legeay critiquera ouvertement son aisance à « découvrir les étymologies… » : F. Legeay, Recherches historiques sur Aubigné et Verneil, p.306, Julien, Lanier, Cosnard et Cie, Paris 1857.

(2)  J. Pesche, ibid., p. 276. Voir aussi : Cartulaire de Château-du-Loir publié par Eugène Vallée in : Archives historiques du Maine VI, au Mans, au siège de la Société, Maison Scarron, 1905.

(3)  J. Pesche, ibid., p.277

 

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